C’est avec une infinie tristesse que nous vous annonçons le décès du helden ténor Alain Nonat, directeur général et artistique et fondateur du Théâtre Lyrichorégra 20. Monsieur Alain Nonat, citoyen français et canadien, s’est éteint à Montréal dans la journée du 31 décembre 2024 à l’âge de 82 ans, entouré de sa famille.
Dès son plus jeune âge, Alain Nonat a découvert sa voix et sa passion pour la musique. Son grand amour de l’aventure et des voyages est né avec les Petits chanteurs de St-François de Sales en France, alors qu’il sillonnait les routes d’Europe. Son service militaire et sa formation en chant, l’ont amené de la France à la Suisse, en passant par l’Allemagne et les États-Unis, où il a étudié notamment avec le ténor Ernst Haefliger, mais c’est au Canada qu’il trouvera sa seconde patrie.
En tant que choriste, puis par la suite soliste, Alain Nonat s’est démarqué dès son arrivée au Québec, attirant l’attention des journalistes et personnalités du monde lyrique d’ici par sa musicalité, son jeu scénique son timbre séduisant. Après un retour dans son pays d’origine, la France, pour poursuivre ses études en chant, Alain Nonat est revenu au Canada et dès lors, s’est investi non seulement dans sa carrière d’artiste, mais aussi dans des études en enseignement, une seconde carrière, celle de professeur, qu’il occupera pendant 27 ans.
Des arts plastiques à l’enseignement de la musique, il a marqué des milliers d’enfants dans leurs parcours scolaire, les initiant par sa personnalité colorée et ses méthodes d’enseignement innovatrices au merveilleux monde des arts et de la musique. Le partage de son amour de la musique aux plus jeunes générations ne s’arrêtait pas au son de la cloche. En effet, Alain Nonat, a occupé ses midis, de même que ses soirs après l’école à offrir des cours privés à ses pupilles, mais aussi à diriger des chorales. Au-delà des multiples concerts qu’il a pu organisé à Noël et à d’autres occasions, il a créé des souvenirs inoubliables pour de nombreuses familles du Québec en produisant entre autres des opéras pour enfants, dont des premières mondiales ou nord-américaines, avec la participation des élèves. Au-delà de la direction musicale et de la mise en scène, il leur a créé un univers, créant lui-même les structures et les décors, et entrainant ses proches, ses amis, ses collègues professeurs et les parents d’élèves dans la conception de costumes.
Il lui est arrivé au fil des ans de rencontrer certains de ses anciens élèves, qui une trentaine ou une quarantaine d’années plus tard, le reconnaissait et le remerciait de leur avoir donné cette passion pour la musique, un passe-temps ou même une carrière qu’ils avaient choisis. C’est cette conviction de l’importance de faire découvrir la culture aux jeunes enfants et d’investir dans leur potentiel dès leur plus jeune âge qui l’a amené pendant ses années d’enseignement à défendre et à lutter ardemment pour une cause qui lui était chère : celle de conserver les cours d’arts plastiques et de musique dans les écoles, un combat qui aujourd’hui perdure.
Au-delà de son parcours d’artiste lyrique et d’enseignant, il a occupé diverses professions et rôles, notamment à titre de président de l’Union française à Montréal, de vice-président du Comité français des fêtes du 350e anniversaire de Montréal, ou encore de critique de danse pour la revue française Danse.
Alain Nonat croyait d’abord et avant tout à la démocratisation de la musique classique, de l’opéra et de la danse auprès du grand public. C’est ainsi qu’est né en 1976, le Théâtre Lyrichorégra 20, un organisme unique au monde auquel il consacrera plus de 48 ans et ce bénévolement, à titre de directeur général et artistique.
Année après année, Alain Nonat s’est investi corps et âme dans cette mission qu’il s’était donné. Pour lui, aucun projet n’était irréalisable, ni trop ambitieux, il suffisait de rêver et d’y croire, mais surtout d’aimer ce que l’on faisait. C’est cette passion, cette audace et surtout un engagement sans faille, qui l’a amené à créer des événements de grande envergure et des manifestations culturelles uniques tant au Canada, qu’à travers le monde.
Parmi celles-ci, mentionnons le Pavillon de l’Opéra et de la Danse à Terre des hommes; Pan-Opéra 84 à Ottawa; le Festival de l’Opéra dans les centres d’achats et centres culturels; Si l’Opéra m’était conté dans les école primaires; les Journées de la musique française, les Rencontres musicales tchèques et slovaques, et les Rencontres musicales Québec-Europe avec leursconcertd, classes de maîtres et expositions; les Rencontres lyriques internationales de Montréal et leur concerts, et les Jeunes Ambassadeurs Lyriques, un programme d’insertion professionnelle à une carrière internationale dédié aux chanteuses et chanteurs lyriques de la relève.
Au total, il a organisé plus de 40 auditions, de même que plus de 50 galas, en présence de près de 200 directeurs, chefs d’orchestres ou autres représentants d’organismes culturels invités. Il a aussi conçu et pour plus de 50 expositions sur la musique classique, l’opéra et la danse, présentées plusieurs centaines de fois, amassant au fil des ans une importante collection sur la musique classique, l’opéra et la danse. Puis, il a produit plus de 3 500 concerts de musique classique et d’opéra et spectacles de danse, quelques milliers d’ateliers d’animation, en plus de présenter plus de 60 classes de maîtres, mettant en scène plus de 175 artistes et plusieurs choeurs étrangers invités. Des quelques 3 500 artistes participants aux activités, en plus des chœurs et orchestres, plus de 580 sont lauréats du programme des Jeunes ambassadeur lyrique.
Grâce à sa créativité, sa détermination, son ouverture sur le monde, mais surtout son dévouement, il a fait découvrir aux publics d’ici et du monde entier, des compositeurs, musiciens et artistes lyriques de renommée mondiale, mais aussi des jeunes talents de la relève artistique d’ici et d’ailleurs. Il a su représenté avec fierté l’expertise musicale tant celle de la France que du Canada, dans plusieurs centaines de concours internationaux ou encore en offrant des centaines de classes de maître à l’échelle mondiale.
Encore plus important, il a soutenu les début de carrière de plusieurs centaines d’artistes en offrant, via ses nombreuses créations, des bourses, des prix, des stages, des tournées d’auditions, des concerts, et des engagements, non seulement au Canada, mais à l’étranger et ce, pour une valeur de plusieurs millions de dollars.
Ses infimes temps libres ont aussi été influencé par son amour des arts, que ce soit par la création de sculptures, de murales ou de peintures.
« M. Nonat était d’une générosité sans bornes, passionné du chant, qui s’est dévoué sans relâche, et durant plusieurs décennies à contribuer à la réussite des jeunes artistes lyriques. Il manifestait une grande fierté pour leur succès professionnels; j’ai souvent reçu des mots et des appels de sa part, me félicitant pour des réussites, et ce, même des années après mon passage aux Jeunes Ambassadeurs Lyriques », de témoigner le baryton Hugo Laporte, lauréat du programme des J.A.L.
« Mon cher Alain, merci pour tout l’apport que tu as fait au monde de l’opéra, et surtout pour les jeunes canadiens. En tant que Jeune Ambassadrice, et en tant que petite nièce, je peux du fond de mon cœur être reconnaissante pour tous les talents que tu as pu reconnaître et soutenir. Je rend hommage à ton amour indéfectible pour les voix et la musique, repose en paix, parmi toutes les grandes voix qui continueront à t’accompagner », de dire le mezzo-soprano Michèle Losier, lauréate du programme des J.A.L.
« Je suis très reconnaissante d’avoir connu M. Nonat – j’ai beaucoup admiré sa passion et sa détermination dans tout ce qu’il a fait. Il a ouvert le monde à tant de chanteurs canadiens – sans lui, je ne serais pas là où je suis. Je le remercie infiniment pour l’impact qu’il a eu sur ma vie et ma carrière. », de témoigner le soprano Karoline Podolak, lauréate des J.A.L.
Alain Nonat a toujours cru que l’art et la culture devait être accessible à tous. Il croyait en l’initiation, à l’éducation et à la médiation culturelle. Il encourageait la formation et le développement des talents. Mais d’abord et avant tout, il a travaillé toute sa vie à créer des ponts entre les pays, à favoriser le développement des relations internationales et ce, par le biais des échanges culturels, réunissant un fort réseau de centaines de partenaires dans 27 pays. Pour lui, la musique était universelle. Cet été, lors d’un concert lyrique Canada-Chine au Jardin botanique de Montréal, il a dit ceci : « Dans un monde toujours perturbé politiquement, la musique peut rapprocher nos peuple. Le chant est un moyen de communication qui apporte la joie et l’amitié. »
« Le monde de la musique pleure la perte d’un grand artiste et d’une grande personne. Alain Nonat était un innovateur et un médiateur entre les continents. Sa contribution aux jeunes artistes est inestimable. Tous les artistes qui ont travaillé avec Alain en Europe et à l’étranger espèrent que l’œuvre artistique qu’il a construite au fil des nombreuses années, ait un aussi brillant avenir que son passé. Sa contribution à la promotion des jeunes artistes est inestimable », de déclarer Jens Neundorff von Enzberg, intendant du Staatstheater Meiningen en Allemagne.
« Notre ami Alain Nonat n’est plus. C’était un homme passionné et passionnant qui ne laissait personne indifférent. Toutes les personnes qui l’ont approché savent de quoi je parle. Son opiniâtreté, ses entêtements, son exaltation nous laisseront toujours un souvenir enthousiaste et éclairant qui nous montrera la voie/voix. Il n’est plus, faut-il y croire ? Je crois que pour beaucoup, il est encore et demeurera. Je me souviens des derniers mots qu’Alain m’a prononcé il y a quelques semaines : il faut que les Jeunes Ambassadeurs Lyriques poursuivent leur chemin sans moi. Oui, il le faut, et tous, chacun à notre niveau, nous devons participer à la poursuite de ce programme exemplaire. Alors Alain ne sera pas vraiment mort et continuera d’œuvrer pour ses jeunes artistes qu’il aimait tant, que nous aimons tous et qui nous réunissent Car à travers son œuvre et sa mémoire, c’est tout un monde, une culture, des valeurs que nous défendons. « Sous le dôme épais ou le blanc jasmin, Ah ! Descendons Ensemble ! »», de dire Jérôme Gay, président de Génération Opéra.
Parmi les honneurs qu’il a reçus, mentionnons entre autres, le grade de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française, la médaille du Jubilé de diamant de la Reine Élizabeth II, l’Ordre du président de la République Slovaque, une médaille du Ministère des Affaires Etrangères de la Tchécoslovaquie et la Médaille d’or du lieutenant général du Québec.
« Il portait en lui une passion dévorante pour la musique et de la danse, un amour sans condition de l’opéra. Sa générosité était sans bornes, et il consacrait une énergie incommensurable à défendre et à faire progresser cette cause du Théâtre Lyrichorégra 20, qui lui était si chère, principalement celle des jeunes artistes de la relève et des échanges culturels internationaux et ce, jusqu’au moment de son décès. C’est avec une grande tristesse que nous recevons cette perte. Nous nous engageons résolument à honorer son héritage en poursuivant avec force et détermination la mission qu’il a tant chérie, convaincus que c’est ainsi que nous perpétuerons son dévouement », a déclaré le président du conseil d’administration du Théâtre Lyrichorégra 20, le baryton Jimmy Miron.
Par ses engagements hors du commun, Alain Nonat aura marqué l’histoire de la musique classique, de l’opéra et de la danse des cinquante dernières années. Aujourd’hui, de nombreux artistes soutenu par le Théâtre Lyrichorégra 20 continuent de briller sur les scènes des plus grandes maisons d’opéra et institutions culturelles du monde, des échanges culturels internationaux perdurent et des enfants devenus adultes, font découvrir la musique aux prochaines générations.
Merci Alain Nonat !
Les détails concernant la cérémonie funéraire seront communiqués ultérieurement. Au lieu de fleurs, des dons à la mémoire d’Alain Nonat au Théâtre Lyrichorégra 20 seraient appréciés à L20.ca
BIOGRAPHIE
Alain Nonat est né à Melun (Seine et Marne) en France en 1942. Son amour du chant a débuté dès son très jeune âge alors qu’il a joint les Petits chanteurs de St-François de Sales et a performé en tant que choriste et soliste non seulement en France, mais aussi en tournée à travers l’Europe, notamment en Allemagne, Tchécoslovaquie et en Grèce. Après des études primaires et secondaires en France au Lycée Carnot à Paris et des études collégiales au Salesian College à Oxford en Angleterre et un stage chez Ford en Allemagne, il a fait son service militaire français aux États-Unis comme interprète dans les services de radar pour l’OTAN à Fort Bliss aux États-Unis. De 1965 à 1967, il a travaillé comme chef du département des informations économiques et financière à la Bank of London & South America à Paris en France.
En 1966, il a débuté des études de chant à l’École française de musique à Paris avec Maria Branèze et y a remporté le Premier prix de chant. C’est en 1967, qu’Alain Nonat se rend au Canada. Il y a suivi des cours de relations publiques à l’Université McGill. Puis, il a suivi des cours à l’Atelier d’opéra de la Faculté de musique de l’Université McGill, où il a poursuivi ses études en chant jusqu’en 1970. Afin de poursuivre ses études musicales, il a travaillé entre autres comme régisseur à l’Expo 67 pour l’Union des artistes et à titre de Senior clerk, Consumer division chez BP Canada à Montréal. Il a également chanté dans les chœurs d’opéra de l’Orchestre symphonique de Montréal.
Après avoir remporté plusieurs premiers prix, notamment au Ottawa Music Festival et au Festival de musique du Québec, il suit les recommandations du chef d’orchestre canadien Wilfrid Pelletier et retourne en France en 1970 pour s’inscrire en chant et art lyrique au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il a remporté en 1973 un Premier prix de chant, un Deuxième prix d’art lyrique et une médaille en solfège en 1974. Au Canada, il a travaillé avec Bernard Diamant et les pianistes John Newmark et Barry Wisenfeld, mais aussi avec Luciano Della Pergola, le chef d’orchestre Antonio Narduccie et Nina Narrici. En Europe, il a étudié auprès des maîtres Jacques Jansen, Maria Branèze et Jean-Christophe Benoît en France et avec Boris Goldowsky aux États-Unis.
Durant cette période, il a participé à des concours nationaux et internationaux, notamment le Concours de musique du Canada et le Concours international de la mélodie française de Paris, où il a remporté plusieurs prix. Il a également remporté des stages à l’étranger et a reçu de nombreuses bourses, dont la bourse de l’Académie musicale internationale de Nice en France pour 2 étés et celle de l’Académie musicale internationale de Zurich en Suisse, également pour 2 étés. Il a aussi étudié à Münich en Allemagne grâce à une bourse spéciale du Ministère de la culture avec le ténor Ernst Haefliger, qui deviendra son mentor.
Parallèlement à son parcours musical, il a occupé tour à tour divers emplois, notamment maître auxiliaire d’éducation musicale à Beauvais-France et animateur pour l’Association de diffusion des Arts en Aquitaine en France.
De 1970 à 1982, il s’est produit en France, en Allemagne, au Canada et aux États-Unis et a participé à plusieurs créations lyriques et œuvres contemporaines. Il a notamment chanté dans des concerts et productions de l’École française de musique en France, de l’Opera Workshop of Ottawa et du McGill Opera Studio au Canada. Il chanté dans des concerts notamment avec l’Orchestre universitaire de Haute Picardi, l’Orchestre de chambre Henri Bruun, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre du Conservatoire national de Paris, l’Ensemble Renaissance Claude Gervaise et l’Ensemble instrumental et vocal Hélène Rasquier en France, avec l’Ensemble Buxtehude en Allemagne, ou encore avec le Chamber Music of Franz Schubert au Canada. Il a entre autres chanté au Festival Théâtre de musique et au Salon de la Ville de Montrouge, au Festival de Théâtre Lyriques du Périgord, au Théâtre musical de Dunkerque et au Théâtre du Ranelagh à Paris en France, ainsi qu’au Southeastern Massachussetts Univesity Summer Festival aux États-Unis. Notons également sa participation à un concert diffusé à la CBC Montreal.
En 1974, il a créé et mis en scène en première mondiale la production du Conte lyrique Kurukshetra de Roger Frima au Festival de Montrouge en France. Il a aussi produit et mis en scène le mini-opéra le Pauvre Matelot de Darius Milhaud, également au Festival de Montrouge et a présenté l’opéra comique japonais Kappa de Ishikata et Matsumoto.
De retour au Canada en 1975, il est revenu à l’Atelier d’opéra de l’Université McGill et s’est produit dans plusieurs productions de l’Atelier de l’Université McGill.
C’est en 1976 qu’il a fondé à Montréal, le Théâtre Lyrichorégra 20, avec le soutien de plusieurs personnalités du monde lyrique et de la danse du Canada et de la France. Il en a été le directeur général et artistique à titre bénévole pendant près de 48 ans. Le Théâtre Lyrichorégra 20 vise à promouvoir la musique classique ainsi que la danse auprès du grand public et à soutenir les musiciens et artistes lyriques. Il s’est donné comme principal mandat de mieux faire apprécier et découvrir l’opéra au grand public, jeune et adulte, d’encourager et de faire la promotion de la relève artistique d’ici et d’ailleurs, de susciter des échanges internationaux d’artistes et de soutenir les jeunes chanteurs qui désirent débuter une carrière internationale.
En 1976, il a obtenu un certificat en éducation de l’Université du Québec à Montréal. Il a débuté comme enseignant d’arts plastiques dans une école de la Rive-Sud de Montréal, puis a été engagé comme professeur spécialiste en musique à la Commission scolaire Les Écores de Laval où il y est demeuré jusqu’à sa retraite en 2004. Il a enseigné entre autres aux Écoles des Ormeaux, Saint-Charles, Val-des-Arbres, St-Ernest, Notre-Dame, Jean-XXIII, Fleur-Soleil, Saint-Paul, Paul-VI.
De 1978 à 1980, il a été critique de danse pour la revue française Danse. De 1985 à 1988, Alain Nonat fut trésorier, puis président de l’Union française de Montréal où il a d’ailleurs initié avec le soutien des hommes d’affaires français le projet de la création d’une Maison de la France.
Son implication bénévole à titre de directeur général et artistique du Théâtre Lyrichorégra 20 et sa tâche d’enseignement l’ont amené éventuellement avec le temps à prendre la décision de quitter sa carrière artistique lyrique, mais il est demeuré ancré dans ce milieu, notamment en représentant l’expertise canadienne et française à l’étranger dans des concours et des institutions d’enseignements et culturelles à travers le monde et en créant de nombreuses manifestations lyriques d’importance.
De 1991 et ce, jusqu’à son décès, il a été invité régulièrement comme membre du jury de centaines de concours internationaux de chant en République tchèque, en Slovaquie, en France, en Italie, en Espagne, en Estonie, au Portugal, en Belgique, en Corée du Sud, en Chine, en Russie, au Mexique et en Biélorussie.
Il a été aussi invité plus d’une centaine de fois depuis 1986 à donner des classes de maîtres sur l’interprétation du répertoire de la musique française, de l’opéra et de la mélodie, notamment au Canada, en France, en Slovaquie, en République tchèque, au Pays-Bas, en Corée du Sud, en Chine, en Roumanie, au Japon et au Mexique. Il a notamment présenté un programme d’interprétation du répertoire lyrique français en Chine, en Slovaquie et en Roumanie.
En 1992-1993, il a été vice-président du Comité français des fêtes du 350e anniversaire de Montréal. De 1993 à 1995, il a été nommé à Genova en Italie à titre de membre du Conseil permanent de l’Association Internationale des Théâtres Lyriques dont le siège est à Liège en Belgique. En juillet 1995, il a signé à L’UNESCO à Paris, en tant que délégué général pour le Canada, la première charte des Arts olympiques. De 1999 à 2001, il a été membre du Conseil exécutif des arts universels où il a représenté le Canada.
Parallèlement à ses activités artistiques et d’enseignement, il a été le fondateur et membre d’organismes faisant la promotion des échanges entre le Canada et l’Europe, dont :
– 1988-2022 : Fondateur et membre de L’Association pour le Resserrement des liens entre le Canada, la République Tchèque, la Slovaquie et la Pologne;
– 1988-1991 : Fondateur et secrétaire général de l’Association des échanges culturels et économiques entre le Canada et la Pologne;
– 1988-1990 : Membre de l’association Sino-Québec dont l’objectif était la promotion de la danse chinoise au Canada;
– Membre du conseil d’administration de la Czech North American Chamber of Commerce and Culture;
– 1992-1995 : Membre du Conseil d’affaires tchèques du Québec;
– 1993-1998 : Fondateur et vice-président du Conseil de Commerce et de Culture Slovaque du Québec;
– 2009 : Membre de la Czech Business Association of Canada.
Au fil des ans, Alain Nonat a créé plusieurs événements culturels d’importance, non seulement au Canada, mais aussi à l’étranger. En voici quelques uns :
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1986 à 2003
1987
1988
1989 à 2002
1990
1991
1991 à 2011
1992
1993
1994
1994 à ce jour
1995
1996
1996-1997
1997
1998
1999
2000
Nicholas Burns, Contre-ténor
Vanessa Croome, Soprano
Mishael Eusebio, Ténor
Emma Fekete, Soprano
Klara Martel-Laroche, Mezzo-soprano
Alex Mathews, Baryton
Reilly Nelson, Soprano
Laura Nielsen, Soprano
Karoline Podolak, Soprano
Mikelis Rogers, Baryton
Ian Sabourin, Contre-ténor
Lucie St-Martin, Soprano
Ilanna Starr, Mezzo-soprano
Gabrielle Turgeon, Soprano
Emmanuel Hasler, Ténor
Louis-Charles Gagnon, Ténor
Geoffrey Schellenberg, Baryton
Julie Goussot, Soprano – France
Léontine Maridat-Zimmerlin, Mezzo-soprano – France
Diana Mata, Mezzo-soprano – Mexique
Vero Miller, Mezzo-soprano – Allemagne
Li Zihao, Baryton – Chine
Mercredi 17 novembre – 19h
Salle Marie-Stéphane – École de musique Vincent d’Indy
628 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Montréal
Sous la présidence d’honneur de la Consule générale de Suisse
Jeudi 18 novembre – 19h
Salle de musique – École de musique Vincent d’Indy
628 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Montréal
Sous le patronage de la Représentation de Bavière à Montréal
Vendredi 19 novembre – 19h
Salle de musique – École de musique Vincent d’Indy
628 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Montréal
Sous le patronage de l’Institut culturel italien de Montréal
Samedi 20 novembre – 19h30
Salle Claude-Champagne, UdeM
220 avenue Vincent dIndy
Réservations ici : https://app.simplyk.io/fr/ticketing/bb9d6e59-c2b4-4d05-b69d-36e9ac0d6cc2